Plutôt que de ratisser large en vous adressant à l'ensemble de votre marché, vous pouvez améliorer votre performance en découpant ce marché en segments.
Un segment est un groupe de personnes homogène enclin à utilisrer vos produits et intéressants en terme de chiffre d'affaires.
La segmentation sera effectuée en cherchant des caractéristiques partagées èar un nombre signifiant de personnes, les caractéristiques peuvent être :
La taille du segment détermine la rentabilité d'un marché. Cette taille doit être bien estimée pour adapter votre offre.
Un fitness s'adresse à une large part de la population, mais les attentes de chacun peut fortement différer. Notre travail est de le segmenter selon des critères à définir.
La définition des segments peut s'avérer difficile. Trop détaillés, il perdent en rentabilité. Trop globaux, le ciblage marketing rate sa cible.
Un segment est dit opérationnel s'il est facile à cibler et qu'il dégage un profit intéressant
Une offre ciblée pour chaque segment, par exemple :
les jeunes femmes : coin de bien-être
les femmes senior : des soins du visage
les femmes actives : coin de détente
les hommes stressés : éliminer leur stress
Plus vous concentrez vous efforts sur une cible précise plus vos investissement dans une opération de marketing seront élevés.
Tout l'enjeu consiste à définir un couer de cible clair, identifiable et atteignable qui s'intéresse à vos produits.
La segmentation est un des moyens de cibler votre action de marketing, mais ce n'est pas le seul.
Vous pouvez aussi trouver des points communs parmi vos clients actuels pour créer un coeur de cible.
Il est important de définir le portrait de votre client idéal que l'on peut appeler persona ou avatar.
Il s'agit de dresser un profil pour mieux le cibler, le comprendre et le convaincre.
Pour celà il est important de connaître vos clients par les informations que vous disposez d'eux et de ceux que vous pouvez trouver sur les réseaux sociaux par exemple.
Vous pouvez identifier tous les critères sociaux démographiques de votre client.
Connaître ses centres d'intérêt peut s'avérer très utile pour personnaliser une approche de vente.
Demandez-vous ce que votre client rêve ou désire atteindre et les freins qu'il rencontre sur son chemin.
Une fois que vous connaissez ces éléments vous disposez de tout ce qu'il faut pour le cibler.
Pour devenir incontournable dans l'esprit de vos consommateurs, vous devez occuper une place de choix.
En tant que stratège vous allez contrôler la manière dont vous êtes perçu par le client.
Vous devez vous positionner sur un angle qui vous différencie de vos concurrents.
L'automobile a été le théâtre de nombreuses innovations qui ont modifié les véhicules au cours d'un siècle.
L'invention de la direction assistée est un exemple.
Pour positionner votre image, vous pouvez choisir l'argument du confort de conduite et de la sécurité que cette invention procure.
Pour se positionner il faut identifier les 2 dimensions les plus importantes du moment qui comptent pour le client.
Exemple, disons, le style retro et l'écologie.
Vous pointerez sur votre produit, les éléments qui répondent au mieux à ces points.
En vous aidant d'un mapping, positionnez vos concurrents et de là trouver un positionnement unique qui vous différencie clairement.
Une analyse SWOT est un diagnostic pour mieux identifier vos options stratégiques et vos actions marketing.
Swot est un acronyme signifiant Strenghts ( forces ) , Weknesses ( faiblesses ) , Opportinities ( opportiunités ) et Threaths ( risques )
Les domaines dans lesquels vous êtes objectivement meilleur que les autres acteurs de votre secteur.
Il peut s'agir d'un savoir-faire, de brevets ou de tout autre avanatge qui vous donne une longueur d'avance sur vos concurrents.
Ce sont les domaines dans lesquels vous êtes objectivement moins bon que vos concurrents.
Vous pouvez ici identifier des lacunes ou d'autres limites de ressources.
Les forces et faiblesses sont les facteurs internes à votre activité.
Les facteurs externes, sont d'une part, les opportunités.
Ce sont les leviers externes sur lesquels vous appuyez pour obtenir un avantage.
Vous pouvez ouvrir de nouvelles perspectives de croissance comme créer un nouveau marché.
Les risques sont les menaces externes qui pèsent sur votre croissance et même l'intégrité de votre activité.
Les exemples sont nombreux : des règlements, des évolutions technologiques ou des nouveaux venus sur le marché.
Le temps récents ont étendu ces exemples aux pandémies ou aux pressions de groupes organisés.
Par exemple un plombier en milieu de carrière :
Ses forces : son expertise, sa réputation et sa curiosité pour les nouvelles technologies.
Ses faiblesses : la fatigue due à son âge
Ses risques : le jeunes nouveaux, plus vigoureux et le risque de dumping tarifaire
Ses opportunités : se spécialiser dans la plomberie connectée.
Michael Porter , auteur du livre "L'avantage compétitif", a créé un modèle qui redéfinit la notion de concurrence.
Il s'appuie sur 5 forces qui influent sur vos affaires.
Ce premier facteur vise à étudier et à prendre en compte l’impact de la négociation des clients pour une entreprise.
En effet, sur un marché, les clients détiennent un pouvoir de négociation qui peut influencer la stratégie des entreprises.
En influençant le prix et certaines conditions de vente, les clients déterminent la rentabilité du marché.
Des clients peu nombreux face à une offre de producteurs multiples ont ainsi de plus grandes possibilités de négociation (ex : dans la grande distribution).
Les clients disposent ainsi d’un fort pouvoir de négociation si :
Exemple pour une entreprise qui développe une application mobile autour de la musculation, la menace des clients ne serait pas forte car ils sont nombreux et dispersés. Leur menace est donc moindre.
L’activité d’une entreprise peut également être impactée par le pouvoir des fournisseurs qui dépend de leur capacité à imposer aux entreprises leurs conditions de marché.
Le coût du changement des fournisseurs peut varier en fonction de leur nombre, la force de leur marque ou de la différenciation de leurs produits.
Ainsi, les fournisseurs disposent d’un pouvoir élevé lorsque :
Pour une application de musculation, le pouvoir des fournisseurs est élevé.
En effet, avec un nombre réduit de professeurs qui donnent des conseils et des cours sur l’application, ils peuvent avoir un impact fort sur l’activité de l’entreprise. Leur pouvoir de négociation est donc élevé.
Pour une entreprise, les produits de substitution sont une alternative aux offres traditionnelles (ex : les trottinettes électriques à la place des trottinettes classiques pour une entreprise qui produit ce type d’objets).
Ces produits de substitution sont une menace quand leur rapport qualité-prix est supérieur à celui de l’offre établie.
Ainsi, quand une entreprise fait face à un produit de substitution qui menace son activité, elle peut :
Pour l’entreprise développant une application de musculation, les produits de substitution sont nombreux : vidéos YouTube, articles en ligne, livres, autant de produits qui ont un pouvoir important sur l’entreprise de musculation.
Il sera donc conseillé d’adapter son offre pour endiguer les effets de ses produits de substitution (baisse des prix, nouveaux produits, nouvelles formules d’abonnement, vidéos en ligne gratuites).
L’arrivée sur un marché de nouveaux concurrents est l’une des principales menaces pour l’activité d’une entreprise.
L’arrivée de ces nouveaux entrants peut néanmoins être ralentie par l’existence de plusieurs barrières comme :
des brevets techniques ou technologiques déjà existants ;
Ces moyens compliquent l’entrée de nouveaux concurrents. Il s’agit pour les concurrents déjà en place sur un marché, de renforcer ces barrières à l’entrée.
Pour l’entreprise développant son application de musculation, la menace de nouveaux entrants sur le marché est forte. De nouvelles applications peuvent se créer chaque jour, notamment des versions gratuites.
Pour résister à cela, l’entreprise peut s’appuyer sur son ancienneté et sa renommée.
Au sein d’une industrie, différents concurrents luttent pour d’accroître ou maintenir leur position, ainsi que leur part de marché.
Il existe donc entre concurrents des rapports de forces plus ou moins intenses. Ces rapports dépendent de plusieurs facteurs comme :
Pour l’application de musculation, l’intensité de la rivalité est donc moyenne. Si de nouveaux concurrents peuvent apparaître, l’enseigne à des armes en sa possession pour résister à cette nouvelle concurrence.
Pour justifier le produit sur lequel vous allez allouer vosu ressources, vous pouvez utiliser la matrice du Boston Consulting Group, aussi appelé BCG.
Dans une matrice à quadrant vous illustrez sur l'axe horizontal les part de marché de votre produit ( du leader au suiveur )
Et sur l'axe vertical, vous indiquez le de gré de croissance du marché.
En découpant ce graphique en 4 parties vous avec 4 zones bien déterminées
Croissance haute + part de marché leader = vedette
Croissance basse + part de marché leader = vache à lait
Croissance haute et part de marché suiveur = dilemme
Croissance basse et part de marché suiveur = poids mort
Vous permet de devenir un acteur principal du marché.
Vous devez soutenir ce produit par des invesstissements pour suivre l'évolution du marché.
Ce produit vous rapporte beaucoup et ne demande plus d'investissement.
Votre potentiel est grand, mais vous devez investir massivement pour entre dans la cadre des leaders.
Vous besoin en ressources est important.
La seule solution est de vous débarrasser de ce produit qui n'est promis à aucun avenir.
Ce produit va coûter à l'entreprise.
La stratégie pour le futur est d'employer les ressources offertes par la vache à lait pour financer le développer le produit "dilemme" et en faire une vedette et peut-être la future vache à lait.
Vous ne voulez pas ajouter de nouveaux produits ou services à votre portefeuille ou attaquer de nouveaux marchés ? Dans ce cas, la pénétration du marché constitue la bonne stratégie pour la croissance de votre entreprise. La croissance s’enclenche alors en reprenant un plus grand nombre de clients de la concurrence sur le marché existant. La stratégie compte également sur une augmentation des ventes de votre clientèle existante, c’est-à-dire qu’elle vise à motiver vos clients à effectuer plus d’achats. Pour cela, il est nécessaire de mettre en œuvre de nouvelles stratégies de marketing. L’utilisation d’une politique de prix ajustée permet également d’obtenir de bons résultats. Afin d’augmenter les ventes de clients existants en particulier, une formation à la vente est aussi recommandée.
Même si vous pouvez attirer de nouveaux clients sur le marché, la croissance est limitée avec la stratégie de pénétration du marché car le nombre de clients dans un marché est limité. Afin de déterminer le potentiel de croissance de votre entreprise avec cette stratégie, vous devez donc d’abord connaître votre taux de pénétration du marché.
Le développement de marché est une toute autre chose : cette stratégie d’Ansoff est adaptée si vous souhaitez conserver votre portefeuille de produits existants mais si vous pouvez aussi attaquer de nouveaux marchés.
Cela signifie, par exemple, ouvrir sur une autre région géographique ou élargir votre cible. Pour parvenir à atteindre une croissance efficace avec le développement de marché, il est nécessaire d’investir de manière significative en marketing, encore plus qu’avec la stratégie de pénétration du marché.
Compte tenu de l’engagement financier important, cette stratégie comporte un certain risque.
Lorsque vous vous établissez avec un nouveau produit sur un marché existant, la stratégie de croissance « développement de produit » est appliquée. Vous avez deux options différentes : soit développer un produit entièrement nouveau pour votre cible, soit produire une variante d’un produit que vous vendez déjà.
Si vous prenez en compte les commentaires et avis des clients, vous pourrez mieux adapter le produit nouvellement créé ou modifié à votre cible. Les coûts de cette stratégie sont relativement élevés, car le développement de nouveaux produits ou services coûte cher.
Là aussi, il y a un risque : ce n’est qu’en introduisant le nouveau produit sur le marché que vous pourrez observer s’il a du succès ou non.
Enfin, vous pouvez aussi attaquer un tout nouveau marché avec un nouveau produit. Cette stratégie comporte le risque le plus élevé, mais peut aussi être la plus efficace. Outre l’augmentation des ventes, elle permet également de développer de nouvelles cibles de clients pour votre entreprise. La diversification permet de répartir les risques : au lieu de se concentrer sur un seul produit ou sur un marché spécifique, cette stratégie de croissance vous donne plusieurs forces motrices pour réussir.
La diversification de la matrice d’Ansoff peut elle-même être divisée en trois types. Le choix de la bonne stratégie dépend du niveau de risques que vous pouvez vous permettre.
Diversification horizontale
Avec ce type de diversification, vous ajoutez à votre portfolio un produit de la même lignée que vos articles existants. Cela présente l’avantage que votre entreprise possède déjà une expertise dans ce domaine et que vous pouvez exploiter les processus déjà mis en place. Les nouveaux produits s’adressent à la fois à de nouveaux groupes de clients et aux acheteurs existants pour couvrir un besoin supplémentaire.
Comparativement à d’autres mesures, la diversification horizontale représente un faible risque : vous vous déplacez dans un domaine que vous connaissez déjà pour mieux éviter les mauvaises décisions.
Diversification verticale
La diversification verticale consiste moins à élargir la gamme de produits qu’à étendre la chaîne de valeur. Par exemple, vous pouvez prendre en charge vous-même la distribution de vos marchandises (intégration en aval) ou vous attaquer vous-même aux processus de fabrication et autres étapes ultérieures (intégration en amont). Ainsi, vous êtes moins dépendant des fournisseurs ou des revendeurs. En outre, les services supplémentaires peuvent également être revendus à d’autres clients.
Pour installer de nouvelles installations de production ou de nouveaux magasins, il faut investir beaucoup d’argent, ce qui implique des risques importants.
Diversification latérale
Mais c’est avec la diversification latérale que vous prendrez le plus grand risque : au lieu de vous concentrer sur vos activités existantes et de les développer, vous allez vers des voies complètement nouvelles. Avec un produit complètement différent, qui n’a rien à voir avec les produits déjà offerts, vous vous placez sur un nouveau marché. Avec cette stratégie de croissance, vous vous tournez vers une toute nouvelle industrie dans laquelle vous n’avez pas encore d’expertise. Cette procédure est associée à des coûts élevés et il est difficile pour les entrepreneurs d’évaluer si l’initiative portera ses fruits comme souhaité.
C’est pourquoi la diversification latérale n’est recommandée que si votre entreprise peut absorber une erreur majeure.
L'expression ‘Mix Marketing' est l'une des plus employée en marketing.
Il s'agit de la combinaison des composants de la commercialisation d'un produit.
Le marketing mix est également connu sous le nom des ‘4 P' :
Eléments qui caractérisent le produit :
Eléments qui caractérisent le produit :
Eléments qui caractérisent la place :
Eléments qui caractérisent la promotion :
Les 4 P ici présentés correspondent à l'optique du fabriquant face à son
marché.
L'objectif est de trouver le bon équilibre pour trouver son marché avec la meilleure marge.
Même si certaines choses vous semblent irréalisables, il ne faut pas brider votre pensée, on trouvera toujours un moyen détourné pour la mettre en image.
La réalisation d’un clip demande de l’investissement, que ce soit en temps, en moyens humains et techniques ou en argent. Cette période de réflexion est par conséquent indispensable avant de se lancer corps et âme dans ce processus de longue haleine et bien souvent onéreux.
Si l’étape du scénario peut sembler secondaire dans l’écriture d’un clip, de par le fait qu’on y trouve souvent peu de dialogue, elle est en réalité indispensable quant au bon déroulement du tournage. C’est le squelette autour duquel va s’articuler votre récit. C’est un outil de travail, la première étape de réalisation, qui va servir de guide et on s’y réfèrera sans cesse pendant tout le tournage, ce qu’on appelle communément « la bible ». Il spécifie les caractéristiques physiques, psychologiques et sociales des personnages. L’histoire s’y déroule sous forme de continuité dialoguée, ponctuée par le descriptif des actions et des lieux dans lesquels les personnages évoluent. Un système de numérotation des scènes et des séquences permet d’organiser le script et de s’y retrouver facilement.
Qu’il intervienne avant ou après l’écriture du scénario, le repérage des lieux de tournage peut prendre du temps, d’autant plus s’il faut demander des autorisations de tournages, par exemple pour tourner dans des lieux privés.
Il est important de se rendre aux endroits où vous souhaiter filmer avant le début du tournage. Car il arrive souvent qu’on se ne rende pas bien compte de l’espace qu’on a imaginé. Faire des tests avec un appareil photo permet de se faire une bonne idée de ce qui sera réalisable ou non.
C’est une période de travail intense qui demande beaucoup de concentration notamment pour les musiciens qui devront répéter inlassablement le même couplet ou refrain.
On considère généralement le tournage comme une étape d’écriture à part entière.
Même si on suit la plupart de temps rigoureusement le script, il arrive que certaines choses ne fonctionnent pas comme prévu. Une ligne de dialogue qui sonne faux, un cadrage mal pensé, une improvisation bien sentie. On se laisse alors la possibilité d’adapter le scénario en fonction de la situation.
La postproduction est un terme qui regroupe en réalité toutes les étapes qui suivent le tournage et dont la principale est le montage.
Le montage c’est l’art d’associer les images entre elles pour leur donner du sens et décupler leur puissance évocatrice. C’est la dernière étape créative du processus de réalisation d’un clip, le moment où tout ce que l’on a fait jusqu’à présent se met en place et dans le bon ordre. Où les images prennent tous leurs sens et leur sensibilité. En ce sens, le travail du monteur est aussi important que celui du réalisateur ou du scénariste. C’est en quelque sorte la troisième étape d’écriture du clip. De belles images ne rattraperont jamais un montage raté, alors qu’un bon montage peu sublimer des images très moyennes.
Les dernières étapes comme l’étalonnage ou le mixage servent principalement à embellir le montage, à homogénéiser l’image et le son, et enlever les dernières scories. Ce sont cependant des étapes indispensables pour présenter un produit final abouti et professionnel.
Une fois le clip terminé, il faut le diffuser. Et si à une époque la seule possibilité de diffusion était la télévision. Aujourd’hui internet est l’outil le plus efficace pour se faire connaitre en tant que musicien. A la fin de la post-prod, on enregistrera le clip dans différentes qualités pour les petites connexions puissent le lire sans encombre.
Réaliser un vidéo devant s'inscrire dans une campagne marketing globale.
Selon Linkedin :
Identifiez l’objectif clé de chacune de vos campagnes vidéo. Vous aurez ainsi une indication des contenus vidéo à créer et des indicateurs à utiliser pour mesurer leurs performances.
Les objectifs compatibles avec les vidéos sont les suivants :
Le contenu est la pièce maîtresse d’une campagne de publicités vidéo réussie. Il doit être concis et visuellement accrocheur. Misez également sur le storytelling et vous serez sûr de faire mouche.
Identifiez votre objectif avant de créer du contenu, de sorte que votre vidéo vous permette d’obtenir les résultats que vous escomptez. Voici les types de contenu clés pour chaque objectif.
Pour renforcer la notoriété de votre marque et susciter l’intérêt :
Pour favoriser la conversion :
Montrez à votre audience ce qu’elle doit voir dans les 10 premières secondes de la vidéo.
Optimisez la durée de vos vidéos selon votre objectif :
On dit d'une séquence qu'elle est tournée en champ/contre-champ quand les plans se succèdent suivant deux axes symétriques ou asymétriques opposés.
C'est le cas par exemple d'un dialogue entre deux personnages, où alternent des plans montrant l'un des personnages et des plans montrant l'autre personnage, l'un à côté de l'autre ou l'un face à l'autre. Les deux axes du champ/contre-champ sont soit filmés séparément, le comédien hors-champ donne alors la réplique, soit avec deux caméras tournant simultanément, les deux comédiens étant alors l'un dans le champ de la première caméra, et l'autre dans le champ de la deuxième.
https://cie.youtube.com/watch?v=_rIYXfztyxA&t=9s
Zone de netteté en profondeur d'une image, en avant et en arrière du plan de mise au point. L'ampleur de cette zone dépend de l'optique utilisée: plus la focale est courte, plus la profondeur de champ est vaste ; plus la focale est longue, plus la profondeur de champ s'amenuise.
Elle dépend aussi de l'éclairement de la scène, et en conséquence de l'ouverture plus ou moins grande du diaphragme: plus le diaphragme est fermé, plus grande est la profondeur de champ ; plus le diaphragme est ouvert, plus restreinte est la profondeur de champ.
L'image projetée définit un espace filmique qui est la portion d'espace imaginaire reconstituée par le spectateur. Il est constitué du champ et du hors champ. Le champ est la portion d'espace imaginaire qui est contenu à l'intérieur du cadre.
Le hors-champ est l'ensemble des éléments (personnages, décors, etc.) qui, n'étant pas inclus dans le champ, lui sont néanmoins rattachés imaginairement, pour le spectateur, par un moyen quelconque. Il est essentiellement lié au champ, puisqu'il n'existe qu'en fonction de celui-ci.
On sait qu’au-delà de ces quatre bords, la vie continue, que d’autres
choses existent. L’œil est alors comme attiré à l’extérieur de l’image, dans une zone imaginée par le spectateur à partir de ce qu’il
voit. Le hors-cadre, c’est aussi ce qui n’est pas sous le feu des caméras, des photographes ; ce qui, volontairement ou non, reste en
dehors du flot continue de l’information ou de l’attention. On peut
alors, en particulier dans la photographie documentaire et journalistique, distinguer deux hors-champ : celui de l’image.
Les plans larges, appelés aussi "Plan d’ensemble" ou "plan général" ont une vocation descriptive.
Ils situent généralement l’environnement dans lequel se déroule l’intrigue. Ils permettent de donner des informations sur le lieu, mais aussi bien souvent sur le moment de la journée, le climat…
Cela peut aussi servir par exemple pour signifier qu’un personnage est perdu, et mettre en avant l’immensité d’une menace. Il y a de nombreuse possibilité, dont le contexte va définir l’utilisation.
Les plans moyens appelés aussi "Plans américains" ou "plans rapprochés" montrent l’action.
Les personnages ou objets en mouvement (voitures) prennent l’ascendant sur le décor.
On se focalise ici sur leurs actions au sein de l’espace, du lieu. Il s’agit de plan basique, les plus utilisé quand un personnage fait quelque chose.
Le plan moyen peut servir pour de très nombreuses scènes comme l’introduction d’un personnage ou simplement pour montrer une action d’un protagoniste déjà connu. La durée du plan moyen est alors dépendante de la quantité d’informations que l’on souhaite communiquer au spectateur ou de l’importance du jeu d’acteur.
L’angle de vue le plus fréquemment utilisé est celui ordinaire et positionne l’horizon au niveau des yeux du personnage, comme le recommande la règle des tiers.
Le plan américain cadre donc les personnages à hauteur de cuisses.
La principale conséquence de cela est que le jeu du personnage est clairement mis en avant. Le réalisateur n’a pas obligation de combler l’espace avec le décor ou un objet.
Deux personnages peuvent facilement être cadrés côte à côte dans un plan américain. Cela s’avère donc très utile lors de dialogues si le réalisateur ne souhaite pas modifier constamment la position de sa caméra ou tout simplement pour intensifier l’action, rendre les gestes des personnages plus visibles.
Il parait assez similaire au plan rapproché taille qui cadre un peu plus haut.
Le plan rapproché taille cadre les personnages au niveau de la ceinture. L’accent est mis sur le personnage et ce qu’il dit ou fait sans pour autant oublier son corps. Certains éléments du décor apparaissent encore en arrière-plan pour placer le contexte.
Attention de ne pas le confondre avec le plan américain qui, prenant un peu plus de recul, se coupe à hauteur des cuisses.
Le plan rapproché poitrine sera perçu comme plus intime par le spectateur. Il cadre les personnages un peu en dessous les aisselles. L’accent n’est plus mis sur la partie haute du corps du personnage mais bien sur son visage.
L’objectif est clairement de comprendre les intentions et la psychologie du personnage. Attention de ne pas le confondre avec un gros plan qui, même s’il attire l’attention sur les expressions faciales, ne donne pas une vision claire du décor.
L’angle de vue privilégié est celui ordinaire et souvent subjectif (c’est-à-dire que l’on voit à travers les yeux d’un autre personnage).
Le gros plan est celui des émotions. Il cadre de près les visages, et permet de dévoiler les sentiments du personnage au spectateur. La moindre expression (regard, rictus…) sera apparente et interprétée par le spectateur. Cela pourra avoir pour effet de favoriser l’identification ou, au contraire, le rejet vis-à-vis d’un personnage.
Le gros plan isole le visage du personnage, en coupant celui-ci au niveau ou juste au-dessus des épaules. Il est très souvent employé pour montrer, mettre en avant, le regard du personnage, afin d’amener le spectateur à rentrer dans les pensées intimes de celui-ci.
Souvent utilisé dans les scènes de dialogue, le gros plan durera généralement moins longtemps que des plans plus larges. Il servira aussi à montrer la tristesse, la colère ou encore la surprise d’un personnage.
Pour un gros plan sur un objet, on parlera plus communément de plan serré.
Le très gros plan permet de montrer un détail précis d’un personnage, par exemple un doigt, un œil ou une cicatrice, qui prendra toute la surface de l’écran. Dans le cadre d’un objet, cela pourra être le cadran d’une horloge ou encore un titre ou article de journal. En général de très courte durée, il permet de focaliser l’attention sur un détail significatif pour l’intrigue ou pour identifier un personnage.
Il permet également de montrer ce que l’œil ne peut pas forcément voir à échelle réelle. Le très gros plan peut ainsi donner une valeur symbolique à l’objet ou la partie du corps filmé ou bien créer une tension pour le spectateur, peu habitué à voir de cette manière ce que lui montre le plan.
Les utilisations du très gros plan sont nombreuses au cinéma. Il est généralement utilisé en introduction d’une séquence, pour créer une interrogation « Qui est-ce ? Où est-ce donc ? ». Il est également fréquemment utilisé pour des raccords de transition entre deux autres plans.
Enfin, les grands réalisateurs savent l’utiliser dans des occasions inattendues, afin de créer une expérience unique, mais cela, ça ne s’explique pas, il faut le vivre directement à l’écran.
Tout projet créatif ou toute réalisation doit commencer par une phase de réflexion.
Elle permet de répondre à certaines questions qui mettront en exergue les informations capitales pour le scénario.
Ecrire et faire évoluer le scénario
Le but de l’écriture de ce script est d’obtenir le meilleur scénario pour votre vidéo d’entreprise.
N’oubliez pas que ce scénario doit être un discours oral. Ne soyez pas trop formel, écrivez comme si vous parliez. Votre scénario sera utilisé comme voix off. Il faut donc que la vidéo soit réaliste. La vidéo d’entreprise doit créer une proximité avec votre client potentiel.
Après ce premier jet, relisez-vous 1 h à 2 h après, pour avoir un regard neuf sur votre écrit et mettez-vous à la place de votre client. Lisez-le à haute voix. Votre script est-il percutant ? Si vous en doutez, récitez-le devant une personne en dehors de votre activité, un ami ou de la famille.
Le storyboard permet de réaliser visuellement l’enchaînement de vos plans et de penser à l’association entre les images et le discours.
Cette étape ne peut pas commencer si vous n’avez pas fini le scénario.
La création d’un storyboard peut se faire de différentes façons :
Dans un premier temps, notez dans différentes cases les mots-clés selon le scénario pré-rempli. Ensuite, ajoutez sous les cases mots-clés, de nouvelles cases dans lesquelles vous ajouterez des images correspondant au plan vidéo.
Lors de l’écriture, privilégiez des phrases courtes et imagées, cela aidera votre audience à ne pas décrocher de la vidéo. En plus des plans vidéos variés et de haute qualité.
Choisissez plusieurs endroits pour votre vidéo, ne vous focalisez pas uniquement sur un bureau, sur le stock de votre entreprise, ou autre.
Le script ou le scénario, décrit tous les éléments (audio, visuel, comportements et dialogues) nécessaires pour raconter une histoire dans un film ou à la télévision .
Il vous faudra passer par des révisions et des réécritures et votre script devra finalement être interprété par des producteurs, des réalisateurs et des acteurs.
Lisez les scénarios de vos films préférés. Recherchez des scénarios en ligne et faites le tri entre ce que vous aimez et ce que vous n'aimez pas. Voyez comment l'action est dépeinte, comment les dialogues sont écrits et comment les personnages sont développés.
En supposant que vous avez déjà une idée de ce que vous allez écrire, faites l'ébauche de votre histoire en regroupant les détails de l'intrigue, les relations, les traits de caractère des personnages qui dirigeront votre histoire.
Quels sont les éléments les plus importants de votre histoire ? Comment interagissent les personnages dans l'histoire et pourquoi ? Y a-t-il des failles dans l'intrigue ? Développez tous ces points par écrit.
Commencez avec un débit de base pour votre récit. Mettez toute votre attention sur le conflit de l'histoire puisque les conflits conduisent au drame.
Gardez à l'esprit la longueur du texte. Dans un script, chaque page équivaut approximativement à une minute à l'écran. La durée moyenne d'un script de trois minutes est donc de 3 pages.
Écrivez votre histoire en trois actes.
Les piliers d'un scénario sont ces trois actes. Chaque acte devrait pouvoir fonctionner indépendamment et lorsqu'ils sont regroupés, l'histoire devrait prendre tout son sens.
Premier acte : c'est la base de l'histoire. Introduisez votre monde et vos personnages. Donnez le ton de l'histoire (comédie, action, romance, etc.). Présentez votre protagoniste et commencez à explorer le conflit qui va conduire l'histoire. Une fois que le protagoniste est orienté vers son objectif, vous pourrez commencer le deuxième acte.
Deuxième acte : cet acte est la partie principale de l'histoire. Le protagoniste se heurte à des obstacles lorsqu'il essaie de résoudre le conflit. Les intrigues secondaires sont généralement introduites dans ce deuxième acte. Tout au long de cet acte, le protagoniste doit montrer des signes de changement.
Troisième acte : dans le troisième acte, l'histoire se résout. Le troisième acte contient le dénouement de l'histoire et se termine par l'affrontement final de l'objectif. Puisque l'histoire a déjà été établie dans le deuxième acte, le troisième acte est beaucoup plus rapide et condensé.
Les séquences sont des parties de l'histoire qui fonctionnent indépendamment du conflit principal. Ils ont un début, un milieu et une fin. Une séquence a tendance à se concentrer sur un personnage spécifique.
Les scènes sont les évènements de votre film. Elles ont lieu dans des endroits spécifiques et servent toujours à faire avancer l'histoire. Les scènes qui ne servent à rien paraitront comme des erreurs dans l'esprit de votre public et nuiront à votre histoire.
Une fois que vous aurez vos scènes, vous devrez faire interagir vos personnages. Les dialogues peuvent être une des choses les plus difficiles à écrire. Chaque personnage doit avoir sa propre voix distincte et crédible.
Les dialogues réalistes ne sont pas nécessairement de bons dialogues. Les dialogues devraient avoir pour but de faire avancer votre histoire et développer vos personnages. Vous ne devriez pas vous soucier de rendre votre dialogue réaliste, car les conversations dans la réalité sont souvent ternes et sans vie.
Lisez vos dialogues à voix haute. Sont-ils crédibles, stéréotypés ou trop exagérés ? Est-ce que tous vos personnages parlent de la même façon ?
Maintenant que vous avez mis toutes vos idées sur papier, recherchez tous les maillons faibles, les incohérences ou tout ce qui pourrait entacher votre histoire. Est-ce que vous déviez parfois trop de l'intrigue principale ?
Y a-t-il trop de détails inutiles ou des répétitions ? Votre scénario est-il suffisamment crédible ?
Coupez tout ce qui ne fait pas avancer votre intrigue et qui risquerait de rendre votre histoire ennuyante.
Choisissez des personnes aux personnalités et aux gouts différents pour avoir des opinions diverses. Demandez-leur de vous donner un avis franc et direct. Dites-leur clairement que vous avez besoin de critiques constructives et non de flatteries ou de mensonges.
Vérifiez et modifiez votre script autant de fois qu'il le faudra. Cela demandera une patience, une volonté et une motivation incroyable, mais une fois que votre scénario sera sur pied, vous serez heureux d'avoir pris votre temps !
Il y a plusieurs parties différentes du script qui nécessitent un formatage spécifique afin qu'elles soient conformes aux normes de l'industrie.
Le titre de la scène : cela prépare le lecteur en décrivant la situation. Le titre de la scène est écrit en majuscules. Tout d'abord, il faut spécifier si la scène se déroule à l'intérieur ou à l'extérieur en écrivant « INT » ou « EXT ». Ensuite, vous devrez écrire l'emplacement, suivi du moment de la journée. Ne terminez jamais une page avec un titre de scène, poussez-le vers le bas jusqu'à la page suivante.
L'action : c'est le texte descriptif du scénario. Écrivez au présent et avec une voix active. Écrivez des paragraphes courts pour retenir l'attention du lecteur. Une bonne taille de paragraphe se situe autour de 3 à 5 lignes.
Le nom du personnage : avant le début du dialogue, le nom du personnage qui parle est tapé en majuscules et en retrait de 3,5 pouces de la marge de gauche. Le nom peut être soit le nom du personnage réel, sa description, si le personnage n'est pas nommé dans le film ou sa profession. Si le personnage parle hors de l'écran, écrivez « (OS) » (pour « off screen »), à côté du nom de votre personnage. Si le personnage fait de la narration, écrivez « (VO) » pour voix off, à côté de son nom.
Le dialogue : quand un personnage parle, le dialogue est en retrait de 2,5 pouces à partir de la marge de gauche et entre 2 et 2,5 pouces de la marge de droite. Le dialogue se trouve directement sous le nom du personnage.
Recherchez des manuels sur l'écriture scénaristique. Beaucoup d'anciens réalisateurs ont écrit des livres pour aider les gens dans votre situation.
Tentez de développer votre histoire de manière à ce qu'elle se déroule naturellement. Beaucoup de scénaristes débutants s'imaginent que chaque seconde devrait être plus excitante que la précédente, tandis que d'autres sautent soudainement d'un passage excitant à un passage ennuyeux. Assurez-vous que votre intrigue progresse graduellement.
Envisagez l'achat d'un logiciel d'écriture de scénario. Plusieurs programmes sont disponibles et vous guideront à travers la mise en forme ou alors ils pourront vous aider à convertir un script déjà écrit dans sa bonne mise en page.
Suivez des cours d'écriture. La rédaction d'un scénario est aussi difficile et prenante que les autres formes d'écriture.
Prenez votre temps pour réfléchir au dialogue et aux noms des personnages.
Un exemple de storyboard, non des moindres
Hitchcock : Psycho
Attention les images sont soumises à des droits
Pas vraiment besoin de savoir dessiner pour créer un story bord.
L'exemple de Martin Scorcese ci-contre tend à le prouver
Attention les images sont soumises à des droits
George Lucas
Attention les images sont soumises à des droits
"Silence!": ordre donné par le réalisateur, ou le premier assistant réalisateur, ou le chef de plateau, avant le tournage d'un plan, qui précède l'ordre "Moteur!".
"Moteur!": expression utilisée traditionnellement pour demander que les techniciens concernés mettent en fonctionnement caméra et enregistreur du son. La réponse usuelle est "Ca tourne!".
"Ça tourne!": réponse du preneur de son au "Moteur!" demandé par le réalisateur, confirmé souvent par le premier assistant-réalisateur ("Moteur demandé!"), le cadreur demandant ensuite l'"Annonce!". Vient ensuite le "Action!", apanage du réalisateur, lançant le jeu des comédiens.
Annonce: énoncé de vive voix du numéro de plan et de prise réalisé avant l'activation du clap pour l'identification sonore du plan.
Clap: c'est le son produit par une ardoise (sur laquelle sont inscrits notamment le titre du film, le numéro de la séquence, du plan et le numéro de la prise de vues) dont on rapproche rapidement une partie articulée qui vient la frapper. Cette partie est peinte en chevrons blancs et noirs qui apparaissent flous lors de leur rapprochement rapide de la partie fixe et nets quand elle la heurte. La première image nette correspond à l'émission du bruit de claquement et permet, en préambule au montage, à synchroniser la bande image et la bande-son tirées des rushes du tournage. Le « clap de fin » est un clap enregistré en fin de prise, qui a la même fonction de repère de synchronisation que le clap de début, mais qui permet un démarrage de la prise de vues moins solennel, ou bien évite le « clac » qui peut troubler par exemple un animal participant à la scène. Aujourd'hui, les claps sont des ardoises digitales qui déroulent en continu le Timecode de l'enregistrement.
"Action!": invitation du réalisateur aux comédiens à jouer la scène prévue dans le plan.
"Coupez!": prononcé par le réalisateur pour interrompre la prise de vues au tournage, ou par l'un des techniciens (en cas d'avarie technique ou de surgissement d'un élément non prévu, véhicule, curieux, bruit parasite, micro dans le cadre, etc.).
"Dans la boîte": terme signifiant que la prise de vues tournée est bonne et qu'on peut passer au tournage du plan suivant.
Script: document comportant les différentes actions, les répliques des acteurs, rédigées par le scénariste, et aussi toutes les données techniques nécessaires au tournage, indiquées par le réalisateur et annotées par d'autres techniciens.
Scripte ou script: technicien de la production, collaborateur du réalisateur, du caméraman, de l'ensemblier, de l'accessoiriste, de l'habilleur, du coiffeur, responsable de la continuité, des raccords de plan à plan et de séquence à séquence, de la cohérence générale du récit et du respect du texte, conformément au script.
Le métier de scripte (historiquement « secrétaire de plateau ») est un des nombreux métiers de l'audiovisuel. Le ou la scripte est « responsable de la tenue des documents et de la continuité de la réalisation1 ».
Sarah Y. Mason est considérée comme la première scripte de l'histoire du cinéma, métier qu'elle inventa pour le tournage du film Arizona de Douglas Fairbanks en 19182.
La scripte fait partie de l'équipe de tournage.
C'est un métier d'observation minutieuse et d'organisation détaillée : la scripte assure la continuité des scènes et leur conformité au scénario. Elle note tous les détails du tournage. Elle doit assurer un parfait raccord entre les plans, les scènes et les séquences. Elle travaille aux côtés du réalisateur, avec une pensée constante.
En phase de préproduction, son travail est d'établir des rapports basés sur la lecture du scénario, du synopsis et la collecte de toutes les informations rassemblées pendant cette phase préparatoire.
En phase de production, la scripte est considérée comme le bras droit du réalisateur et du directeur de la photographie. Elle est la garante de la cohérence des raccords de plans tant pour les décors que pour les costumes et le maquillage (la prise de photos instantanées lui apporte une aide précieuse) ainsi que la coiffure, les accessoires, la lumière et surtout les regards entre les personnages.
L’éclairage d’une scène est un élément incontournable d’une image, qu’elle soit figée ou en mouvement. La lumière apporte énormément de nuance et de subtilité à la narration en guidant le regard du spectateur.
Nous allons passer en revue les différentes techniques d’éclairage, ainsi vous pourrez, selon vos besoins et votre créativité, utiliser une technique seule ou la mélanger à d’autres techniques pour enrichir votre scène et votre récit.
La lumière clé (key light), comme son nom le suggère, est la lumière principale de la scène, qui illumine directement le sujet. L’intensité, la couleur et l’angle de cette lumière déterminent le rendu global de la photo. La lumière principale peut être une lampe de studio, un flash, ou la lumière naturelle, plus ou moins dure ou douce (voir l’article à venir sur les types de lumière et la diffusion de la lumière).
La lumière de remplissage ou débouchage (fill light) illumine aussi le visage du sujet mais de façon secondaire. Elle permet de déboucher les ombres créées par la key light et de réduire ainsi les effets de clair-obscur non désirés, comme l’ombre du nez sur un visage. C’est souvent une lumière douce (diffusée), et moins intense que le lumière clé. Ne pas utiliser de fill light peut donner des contrastes de lumière forts, dus aux ombres sur le visage, plus ou moins fortes en fonction de la dureté de la lumière clé. Parfois c’est un effet voulu, mais si on cherche un rendu plus doux, moins dramatique, la lumière de remplissage prend son importance et permet d’adoucir ces ombres.
Cette lumière de remplissage (ou débouchage) peut être une source artificielle (par exemple un flash) diffusée ou non, mais on peut aussi utiliser un réflecteur (comme un panneau blanc, un disque en aluminium ou par défaut un mur blanc) , par exemple en extérieur. On peut même refléter et rediriger les rayons de la lumière clé (lumière principale) vers le sujet selon un angle différent pour obtenir cette lumière de remplissage. Cette approche crée un un effet plus doux et subtil que d’utiliser directement une autre lampe.
Le contre-jour (ou back light ou rim light ) illumine le sujet de dos ; souvent (mais pas nécessairement) légèrement de côté. Cette lumière éclaire les contours du sujet qui permet de mieux le séparer du fond. Sans lui, le sujet n’est pas valorisé et semble se fondre dans le décor. La rim light dessine le contour du sujet. Le soleil peut servir de rim light pour un effet très glamour.
Ces jeux d’éclairage et ombres peuvent être obtenues en studio ou en extérieur, l’effet d’ombre assez forte exigeant toutefois une source de lumière bien définie, donc un type de lumière « dure », puisqu’au plus la lumière est diffusée, au moins il y a d’ombres. C’est donc en général plus facile de les créer avec un flash ou des lumières de studio peu ou pas diffusée, proches du modèles, ou un soleil direct et haut.
L’éclairage Butterfly porte ce nom parce qu’une ombre en forme de papillon se crée sous le nez du modèle . Ce style est aussi appellé Paramount parce qu’il a été beaucoup utilisé par les photographes d’Holliwood (et du studio Paramount Movies) dans les années 30.
C’est donc un schéma qui peut donner un style glamour un peu retro. Il est flatteur pour des sujets âgés, car il souligne moins les rides qu’un éclairage latéral. Par contre c’est un schéma qui souligne les pommettes , ce qui peut être flatteur pour des visages très définis, mais peu aussi amplifier trop les cernes et creuser trop les joues , ce qui peut donner un air fatigué.. voire morbide
Dans ce schéma, la source principale de lumière fait directement face au visage du modèle. Il est également en hauteur, au-dessus et légèrement derrière l’appareil photo. Le photographe est donc sous la source de lumière principale, la hauteur de la lumière étant fonction du modèle, à une hauteur correspondant environ à 11 heures comme montré sur la vue de profil. La lumière doit être en hauteur pour obtenir l’ombre en papillon sous le nez. Elle doit également être assez définie (orientée et forte) et proche du sujet pour être capable de créer l’ombre. C’est donc un schéma qui peut etre obtenu en extérieur au soleil ou avec un projecteur. Ce schéma est parfois complété en plaçant un réflecteur directement sous leur menton, que le modèle lui-même peut tenir, pour déboucher les ombres du cou et des joues.
Dans l’éclairage Loop, l’ombre du nez n’est plus sous le nez comme dans l’éclairage Butterfly, mais forme une petite boucle sur une des joues du modèle.
Pour créer cet éclairage, simplement à partir de Butterfly, la source de lumière est déplacée à environ 30 à 45 degrés par rapport à l’axe du visage (supposé face à l’appareil photo dans le schéma. La source de lumière doit également être légèrement plus haut que la hauteur des yeux, comme dans l’éclairage Butterfly, pour pouvoir créer cette ombre très définie du nez.
Dans l’éclairage Loop l’ombre du nez est petite, et ne touche pas l’ombre qui commence à se former sur la joue (sinon on passe au mode d’éclairage suivant, le Rembrandt). Il faut placer la source de lumière pour garder l’ombre petite et légèrement orientée vers le bas, mais être conscient qu’une source de lumière trop haute va créer des ombres étranges… Un autre point important est qu’une lumière trop haute risque de ne plus se refléter dans les yeux du modèle, et provoquer la perte des « catchlights »… la catchlight est le reflet de la source de lumière dans les yeux, qui donne beaucoup de vie au sujet.
Quand on continue à déplacer la source de lumière sur le cercle, l’ombre du nez s’allonge et rejoint la zone déjà à l’ombre de la joue, ne laissant qu’un petit triangle de lumière pris au piège sur la joue; comme on le voit sur le portrait de Clint Eastwood . C’est l’éclairage Rembrandt, ainsi nommé car le peintre utilisait souvent ce schéma de lumière dans ses toiles. Remarquez que c’est l’ombre nez-joue qui compte, peu importe le chapeau sur la photo de Clint.
L’éclairage Rembrandt (tout comme le split qui va suivre) est plus dramatique que le Loop et le Butterfly, et donne un ressenti plus sombre à votre image.
Finalement le schéma Split… Split veut dire diviser, fendre en anglais.. Avec le schéma split le visage est effectivement coupé en deux, avec une moitié du visage en lumière et une autre moitié complètement à l’ombre. Le schéma se réalise donc simplement en plaçant la lumière à 90 degrés de l’axe du visage, à hauteur du visage cette fois (pas d’élévation comme dans les schéma précédents).
C’est a priori un schéma plutot masculin parce qu’il augmente encore la charge dramatique et dure de la photo… mais pour contredire cette affirmation je vous mets ici un portrait de Nathalie Portman à la limite entre le rembrandt et le split, mais toute en douceur et pureté ! Comme dit plus haut, la lumière latérale peut augmenter les rides et les irrégularités, on le voit bien sur le visage ridé de Clint.. Pour utiliser ce schéma tout en ayant la pureté de Nathalie, on peut utiliser une lumière complémentaire (lumière de débouchage secondaire, ou réflecteur) pour illuminer la partie illuminée, sous un autre angle. Je n’ai pas ajouté toutes ces lumières secondaires pour ne pas embrouiller le concept de base.
Son d'ambiance: son de l'environnement sonore d'un plan, voire d'une prise, sans les dialogues ni les bruits.
Son seul: son enregistré sans l'image, au tournage ou indépendamment du tournage, utilisé au montage son.
Son off: son dont l'origine (ou la source) est hors-champ.
Sonoriser: ajouter des sons.
Sonothèque: bibliothèque de sons archivés.
La postsynchronisation est une technique permettant de réenregistrer en studio le dialogue ou la voix off d'une œuvre audiovisuelle (film, série, etc.), dans la même langue et les mêmes conditions que lors du tournage, et avec le même comédien.
Elle est souvent confondue avec le doublage qui, bien qu'utilisant les mêmes techniques de réenregistrement en studio, permet de réaliser l'adaptation synchronisée des dialogues dans une autre langue et est donc le plus souvent interprétée par un autre comédien.
La perche est un accessoire de prise de son permettant le déport du microphone afin de le placer au plus près des sources sonores sans que, ni le microphone, ni son manipulateur ne se trouve dans le champ.
Quelques type de montage
Le bout-à-bout est un montage sommaire des plans dans l'ordre du découpage technique ou du scénario, sans raccord affiné, appelé familièrement un "ours".
Le montage chronologique suit la chronologie de l’histoire.
Le montage alterné est une juxtaposition de deux ou plusieurs actions ayant un rapport de consécution ou de simultanéité et qui peuvent se rencontrer. Ex : Une poursuite de voiture. On voit d'abord la voiture A, puis la voiture B, puis on retourne à la voiture A, etc...
Le montage parallèle est une alternance de deux actions entre lesquelles on ne peut établir de relation chronologique, mais seulement de rapports d’ordres thématiques.
Le montage par adjonction d’images a pour but de créer des associations d’idées permettant de traduire tel ou tel sentiment.
Le montage par leitmotiv propose des séquences s’organisant autour d’un thème qui revient chaque fois, lancinant, et annonce des images qui vont suivre.
La continuité de mouvement au cinéma est une technique de montage essentielle pour garantir que l'action filmée semble fluide et naturelle, même si elle est capturée à travers plusieurs prises ou plans. Elle fait partie d'un ensemble de règles de montage visant à préserver la continuité visuelle et narrative pour ne pas perturber la perception du spectateur.
Elle permet au spectateur de rester immergé dans le récit. En conservant une cohérence dans l’espace et le temps, elle garantit que les changements de plans passent inaperçus. Sans cette fluidité, des "faux raccords" ou des ruptures de mouvement pourraient attirer l’attention du spectateur et nuire à l’immersion.
Si un personnage ou un objet se déplace de la gauche vers la droite dans un plan, il doit continuer dans la même direction dans le plan suivant. Cela évite de donner l'impression que le personnage ou l'objet revient en arrière.
Lorsqu’un mouvement commence dans un plan, il doit être repris au même stade dans le plan suivant. Par exemple, si un personnage commence à ouvrir une porte dans un plan, la main doit être au même endroit dans le plan suivant pour que le mouvement apparaisse comme un geste continu.
Cette règle est essentielle pour garder une cohérence dans la direction des mouvements. Si deux personnages se font face, la caméra doit rester d'un même côté de l'axe imaginaire qui les sépare, pour ne pas perturber la spatialité de la scène.
Elle repose sur le suivi du regard des personnages, créant une impression de continuité spatiale et émotionnelle entre les plans. Cette technique participe à la continuité de l’action et permet de maintenir le lien entre les personnages, les objets et les lieux de l’histoire.
Lorsqu’on passe d’un plan d’ensemble à un plan rapproché ou l’inverse sans que la caméra n’aie changé d’axe, c’est à dire d’angle de prise de vue. Il existe un » règle » dites des 30° qui préconise d’éviter les raccords entre deux plans avec un écart d’axes de moins de 30°, a l’image cela donne l’impression d’un saute, et a moins de rechercher cet effet, c’est plutôt indésirable.
La règle des tiers est un principe fondamental de composition en photographie (mais aussi en peinture, cinéma et design) qui permet de créer des images visuellement équilibrées et intéressantes. Elle repose sur le découpage de l’image en neuf parties égales en utilisant deux lignes horizontales et deux lignes verticales, formant une grille de trois par trois. Cette règle aide à positionner les éléments principaux de l'image pour attirer naturellement l'œil du spectateur vers les points d’intérêt.
Comme toute règle en art, celle-ci n'est pas absolue. Dans certains cas, casser la règle des tiers en centrant le sujet peut être très efficace, notamment pour des compositions symétriques ou pour transmettre une sensation de stabilité ou d'immobilité. L’essentiel est de connaître cette règle pour l’utiliser comme point de départ et l'adapter selon le style recherché.
La règle des tiers est donc un guide précieux pour composer des photos équilibrées et visuellement intéressantes.