L’entreprise fictive Eventia SA est une start-up lausannoise spécialisée dans l’organisation d’événements d’entreprise hybrides (en présentiel et en ligne).
Elle a connu un fort succès en 2023 grâce à ses événements physiques, mais depuis la digitalisation de ses services, la satisfaction client a baissé.
Eventia souhaite organiser un événement de networking digital innovant pour les entreprises partenaires, mais les retours des clients montrent que :
La direction veut donc repenser l’expérience client de ses événements digitaux et a mandaté ton équipe pour concevoir une solution innovante sous forme d’un prototype expérimental.
Vous jouez le rôle de jeunes consultants en business numérique au sein du département innovation d’Eventia SA.
Votre mission est de comprendre la situation actuelle, identifier les besoins des clients, et définir les objectifs et critères de succès qui guideront le développement de votre future solution.
Eventia SA a été fondée en 2018 par Sophie Martin, spécialiste en communication événementielle, et Alexandre Dupraz, ingénieur en technologies numériques.
L’entreprise est née d’une idée simple : intégrer le digital dans l’expérience événementielle bien avant que cela ne devienne une nécessité.
Leur objectif initial : proposer aux entreprises romandes des événements plus interactifs, mesurables et connectés, grâce aux outils numériques (applications, plateformes live, data analytics, etc.).
En 2020, avec la pandémie et la digitalisation forcée des événements, Eventia a connu une croissance rapide, multipliant par 3 son chiffre d’affaires en deux ans.
Depuis 2023, elle cherche à reconcilier le physique et le digital, en créant des événements hybrides innovants centrés sur l’engagement du participant.
A créer par les apprentis
Eventia SA propose des solutions clé en main pour les événements d’entreprise :
| Site web & blog | Articles sur les tendances événementielles et le digital. |
| Réseaux sociaux | LinkedIn, Instagram et TikTok — mise en avant d’événements, témoignages et coulisses. |
| Newsletter B2B | Envoyée chaque mois à 4 000 entreprises clientes et partenaires. |
| Partenariats | Collaboration avec des hôtels, espaces de coworking et écoles de commerce locales. |
| Publicité ciblée (Google Ads, LinkedIn Ads) | Campagnes sur la Suisse romande et la France voisine. |
| Présence dans des salons professionnels | Notamment “Swiss Events Forum” et “Salon E-Marketing Paris”. |
Malgré sa croissance et sa réputation d’entreprise innovante, Eventia SA fait face à un ralentissement de la satisfaction client depuis la généralisation de ses événements digitaux.
Le défi stratégique 2025 est donc de réinventer l’expérience client en ligne pour restaurer la qualité émotionnelle et interactive de ses événements.
La diffusion vidéo était de très bonne qualité, sans coupures majeures. J’ai pu suivre la plupart des conférences sans interruption et le son était clair.
J’ai eu du mal à me connecter au début. Le lien d’accès dans le mail d’invitation n’était pas évident, et il m’a fallu plusieurs tentatives avant d’y arriver.
Le son variait beaucoup d’un intervenant à l’autre. Certains parlaient trop bas, d’autres étaient saturés. Un test audio avant le live aurait été utile.
Sur ordinateur, la plateforme fonctionnait très bien. Tout était fluide et les vidéos se chargeaient rapidement.
Depuis mon smartphone, impossible de rejoindre les salles de discussion. L’application plantait à chaque tentative.
Le support technique a mis un peu de temps à répondre dans le chat. J’aurais aimé un canal d’assistance plus réactif pendant les sessions.
L’interface était jolie mais un peu confuse au premier abord. Il fallait chercher où cliquer pour accéder aux sessions live.
J’ai apprécié les notifications automatiques qui rappelaient les prochaines sessions. Cela m’a permis de ne rien manquer du programme.
Difficile de trouver les informations sur les intervenants sans quitter la session en cours. Une option pour afficher le profil sans changer d’écran serait utile.
Le chat en direct était intuitif et rapide à utiliser. C’était agréable de pouvoir poser des questions sans interrompre les orateurs.
Sur tablette, certains boutons comme celui pour lever la main ne réagissaient pas toujours. J’ai dû rafraîchir la page plusieurs fois.
Le menu principal contenait beaucoup trop d’onglets. Une simplification de la navigation rendrait l’expérience plus fluide.
Les conférences étaient intéressantes, mais il manquait un peu d’énergie et d’interaction avec le public. J’aurais aimé plus de dynamisme.
Les vidéos d’ouverture étaient inspirantes et donnaient envie de participer. On sentait une volonté de créer un lien émotionnel fort.
Après une heure, j’ai eu du mal à rester concentré. Le format était assez linéaire et manquait de moments marquants.
Le ton des animateurs était chaleureux et bienveillant. Ils ont su mettre une bonne ambiance dès le début.
L’événement semblait bien organisé, mais il aurait gagné à inclure plus de storytelling pour susciter de l’émotion et de la surprise.
La musique de fond pendant les transitions donnait une atmosphère agréable, presque comme un vrai événement en présentiel.
Les groupes de discussion thématiques étaient une excellente idée. Cela permettait d’échanger avec des professionnels du même secteur.
Je n’ai pas vraiment réussi à échanger avec d’autres participants, les salles virtuelles étaient souvent pleines et peu modérées.
J’ai pu nouer un contact intéressant avec une entreprise partenaire via la messagerie privée. C’est une vraie valeur ajoutée.
Le networking semblait un peu artificiel. Les discussions manquaient de spontanéité, on sentait que beaucoup n’osaient pas participer.
Les animateurs n’intervenaient pas assez pour relancer les discussions. Certains moments étaient assez silencieux.
J’ai trouvé les tables rondes collaboratives très enrichissantes : elles permettaient d’entendre des points de vue variés et de participer activement.
Catégoriser les commentaires, par exemple :
Préparer une synthèse des plaintes
Trouver pour chacun une action à entreprendre, si nécessaire et si possible
Remettre un document à la direction et organiser une 2ème rencontre
Analyser la situation, avec les outils
SWOT
PESTEL
Identifier les besoins identifiés ou déduits des clients
Formuler la problématique en 1 phrase pour en faire le slogan de la séance 2.
| Outil | Objectif | Description rapide |
| SWOT | Diagnostiquer la situation globale | Identifier les forces/faiblesses internes et les opportunités/menaces externes. |
| Customer Journey Map | Comprendre le parcours du participant | Visualiser les étapes vécues par le client et repérer les points de frustration. |
| Carte d’empathie | Entrer dans la peau du client | Analyser ce que le client voit, entend, pense, ressent et fait pendant l’événement. |
| Analyse des feedbacks | Exploiter la voix du client | Catégoriser les retours selon quatre axes : technique, UX, émotionnel, relationnel. |
| Méthode QQOQCP | Structurer la réflexion | Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? → permet de clarifier la situation initiale. |

L’analyse SWOT est un outil de diagnostic stratégique permettant d’évaluer la situation d’une organisation, d’un projet ou d’un individu.
Le terme SWOT est un acronyme anglais formé de quatre éléments :
Cet outil a pour objectif d’offrir une vision synthétique de la position actuelle d’un acteur face à son environnement, en identifiant les atouts sur lesquels s’appuyer et les risques à anticiper.
L’analyse SWOT vise à dresser un diagnostic global afin d’aider à la prise de décision stratégique. Elle permet de :
L’analyse SWOT repose sur deux dimensions principales :
L’environnement interne, qui comprend les forces et les faiblesses de l’organisation.
L’environnement externe, qui regroupe les opportunités et les menaces provenant du contexte économique, social, technologique ou concurrentiel.
Ainsi, les forces représentent les éléments internes favorables, tandis que les faiblesses sont les aspects internes à améliorer. Les opportunités désignent les éléments externes dont l’organisation peut tirer profit, alors que les menaces sont les éléments externes susceptibles de nuire à sa performance.
1. Les forces
Ce sont les avantages et les points forts de l’organisation, tels que les compétences clés, la notoriété, la solidité financière, la qualité des produits ou services, l’efficacité des processus ou encore la fidélité de la clientèle.
2. Les faiblesses
Elles correspondent aux limites ou aux points faibles internes qui peuvent freiner la réussite. Il peut s’agir d’un manque de ressources, d’une mauvaise communication interne, d’une image de marque insuffisante, d’une dépendance à un partenaire ou d’une structure organisationnelle peu efficace.
3. Les opportunités
Ce sont les éléments favorables de l’environnement externe dont l’organisation peut tirer avantage. Par exemple : l’évolution des besoins des consommateurs, les innovations technologiques, de nouveaux marchés potentiels ou des changements réglementaires bénéfiques.
4. Les menaces
Il s’agit des facteurs externes susceptibles d’affecter négativement l’activité : intensification de la concurrence, ralentissement économique, nouvelles réglementations contraignantes, ou évolution défavorable du marché.
L’élaboration d’une analyse SWOT se fait généralement en quatre étapes :
Collecte d’informations sur l’environnement interne (données économiques, structure, compétences, etc.) et externe (marché, tendances, concurrents, etc.) ;
Identification des éléments pertinents à classer dans les quatre catégories du modèle ;
Analyse croisée, visant à mettre en relation les forces et faiblesses internes avec les opportunités et menaces externes ;
Formulation de stratégies adaptées, selon la logique suivante :
Une entreprise spécialisée dans le café bio peut posséder certaines forces telles qu’une image de marque éthique et une clientèle fidèle. Ses faiblesses peuvent être des coûts de production élevés et une dépendance à un seul fournisseur. Parmi les opportunités figurent la croissance du marché des produits biologiques et le développement du commerce en ligne. En revanche, les menaces peuvent venir d’une concurrence accrue et de la volatilité du prix du café.
Avantages :
Limites :
L’analyse SWOT est un outil essentiel de diagnostic stratégique. Elle permet de comprendre la position actuelle d’une organisation et de préparer la définition d’une stratégie adaptée. En mettant en évidence les interactions entre l’environnement interne et externe, elle constitue une base de réflexion indispensable avant toute prise de décision stratégique.
L’analyse PESTEL est un outil d’analyse stratégique qui permet d’étudier l’environnement externe d’une organisation.
Le terme PESTEL est un acronyme représentant les six grandes dimensions de l’environnement macroéconomique :
Cet outil aide à identifier les facteurs externes susceptibles d’influencer la performance ou la stratégie d’une organisation. Contrairement à l’analyse SWOT, qui combine des éléments internes et externes, le PESTEL se concentre exclusivement sur l’environnement général dans lequel l’organisation évolue.
L’analyse PESTEL vise à comprendre les forces de l’environnement global qui peuvent avoir un impact positif ou négatif sur une activité, un secteur ou un projet. Ses principaux objectifs sont :
Elle constitue souvent une étape préliminaire du diagnostic externe, avant l’analyse SWOT.
1. Le facteur politique (P)
Il concerne les influences des pouvoirs publics et des institutions sur l’activité de l’organisation. Cela inclut la stabilité politique, les politiques fiscales, les subventions, les réglementations sectorielles, la politique commerciale, ou encore la politique de soutien à l’innovation.
Exemples : changement de gouvernement, guerre commerciale, politique environnementale, mesures de relance économique.
2. Le facteur économique (E)
Il regroupe les éléments liés à la conjoncture économique qui affectent la demande, les coûts ou la rentabilité.
Parmi les variables importantes, on retrouve la croissance du PIB, les taux d’intérêt, l’inflation, le chômage, le pouvoir d’achat ou encore les taux de change.
Exemples : crise économique, hausse du coût de l’énergie, fluctuation monétaire, croissance du marché.
3. Le facteur socioculturel (S)
Il correspond aux caractéristiques et aux évolutions de la société : valeurs, comportements, mode de vie, démographie, niveau d’éducation, attentes des consommateurs, rapport au travail ou à la technologie.
Exemples : vieillissement de la population, tendance à la consommation responsable, évolution du télétravail, nouvelles habitudes alimentaires.
4. Le facteur technologique (T)
Ce facteur renvoie aux innovations et aux progrès techniques susceptibles d’influencer le marché ou le mode de production.
Il inclut la digitalisation, l’automatisation, la recherche et développement, la diffusion des nouvelles technologies et la cybersécurité.
Exemples : développement de l’intelligence artificielle, automatisation des processus, apparition de nouvelles plateformes numériques.
5. Le facteur environnemental (E)
Il englobe les enjeux écologiques, climatiques et environnementaux qui influencent les activités économiques.
Sont concernés : la réglementation environnementale, la gestion des déchets, la transition énergétique, le changement climatique, ou encore la pression des consommateurs pour des pratiques durables.
Exemples : réglementation sur les émissions de CO₂, pénurie de ressources naturelles, catastrophes climatiques, politiques de développement durable.
6. Le facteur légal (L)
Il concerne l’ensemble du cadre juridique qui encadre les activités économiques. Cela inclut le droit du travail, le droit des affaires, la protection des consommateurs, la propriété intellectuelle ou encore la réglementation sanitaire.
Exemples : nouvelles normes de sécurité, législation sur la protection des données (RGPD), droit de la concurrence, conditions d’embauche.
La réalisation d’une analyse PESTEL repose sur plusieurs étapes :
Collecte d’informations sur les six dimensions du modèle à l’aide de sources économiques, politiques et sectorielles ;
Identification des facteurs clés qui peuvent avoir un impact significatif sur l’organisation ;
Évaluation de l’influence de chaque facteur, en distinguant les opportunités et les menaces potentielles ;
Synthèse des résultats pour orienter la réflexion stratégique et nourrir d’autres outils d’analyse, tels que le SWOT.
Pour une entreprise du secteur automobile :
Avantages :
Limites :
L’analyse PESTEL est un outil essentiel pour appréhender le contexte macro-environnemental dans lequel évolue une organisation. En identifiant les influences politiques, économiques, sociales, technologiques, environnementales et légales, elle permet de comprendre les dynamiques extérieures et d’adapter la stratégie en conséquence.
Utilisée conjointement avec le SWOT, elle constitue une base solide pour élaborer un diagnostic stratégique complet et éclairé.
La Customer Journey Map, ou carte du parcours client, est un outil de marketing et d’expérience utilisateur (UX) permettant de représenter visuellement le cheminement complet d’un client dans sa relation avec une entreprise, un produit ou un service.
Elle retrace toutes les étapes, interactions et émotions vécues par le client, depuis la découverte de l’offre jusqu’à la fidélisation, en passant par l’achat et l’utilisation.
L’objectif est de comprendre l’expérience réelle du client afin d’identifier les points forts et les points de friction du parcours, et ainsi améliorer la satisfaction, la fidélité et la performance commerciale.
La Customer Journey Map sert à :
En somme, elle aide l’entreprise à se mettre à la place du client et à concevoir un parcours fluide, cohérent et satisfaisant.
Le parcours client est généralement découpé en plusieurs étapes successives correspondant aux moments clés de la relation avec l’entreprise.
Bien que la structure puisse varier selon les modèles, on retrouve souvent les phases suivantes :
Prise de conscience (Awareness) : le client découvre un besoin ou prend conscience d’un problème.
Considération (Consideration) : il recherche des informations, compare des options et évalue les solutions possibles.
Décision (Purchase) : il passe à l’acte d’achat ou de souscription.
Expérience d’utilisation (Usage) : il découvre et utilise le produit ou le service.
Fidélisation (Loyalty) : il évalue son expérience globale et décide de rester client, de recommander la marque ou non.
Une Customer Journey Map se compose de plusieurs éléments essentiels :
Définir le profil du client
Identifier la ou les personas (profils types de clients) pour comprendre leurs comportements, motivations et freins.
Lister les étapes du parcours
Décomposer le processus vécu par le client, depuis la première prise de contact jusqu’à la fidélisation.
Identifier les points de contact
Recenser tous les canaux et interactions (publicité, site web, réseaux sociaux, service après-vente, etc.).
Recueillir des données réelles
Utiliser des enquêtes, interviews, analyses comportementales ou données CRM pour comprendre le ressenti du client à chaque étape.
Visualiser le parcours
Représenter graphiquement les étapes, émotions et points de contact dans un schéma clair et linéaire (souvent sous forme de ligne du temps).
Analyser et améliorer
Repérer les points de friction, identifier les leviers d’amélioration et proposer des actions concrètes pour optimiser l’expérience.
Pour une entreprise de vente en ligne :
Chaque étape est associée à des émotions (curiosité, hésitation, satisfaction, etc.) et à des points de contact spécifiques (publicité, site, livraison, support client…).
Avantages :
Limites :
La Customer Journey Map est un outil stratégique essentiel pour comprendre et améliorer l’expérience client. En cartographiant les interactions, émotions et besoins tout au long du parcours, elle permet à l’entreprise d’identifier les leviers d’action les plus pertinents pour renforcer la satisfaction et la fidélité.
Au-delà de la simple représentation graphique, elle constitue une véritable démarche de compréhension du client, au service d’une stratégie centrée sur l’expérience utilisateur.
La méthode QQOQCP est un outil d’analyse et de questionnement utilisé pour mieux comprendre une situation, un problème ou un projet, et pour structurer la recherche d’informations.
L’acronyme QQOQCP correspond à six questions fondamentales :
Cette méthode, issue du journalisme et de la résolution de problèmes, permet de cerner précisément un sujet, d’en identifier les causes et les enjeux, et de guider la prise de décision.
La méthode QQOQCP a pour objectifs de :
Elle est fréquemment utilisée en gestion de projet, management, qualité, communication et résolution de problèmes.
Le QQOQCP repose sur une logique de questionnement systématique : poser les bonnes questions dans le bon ordre afin de ne rien oublier.
Chaque question permet d’aborder un aspect spécifique du problème ou de la situation à étudier.
1. Qui ?
2. Quoi ?
3. Où ?
4. Quand ?
5. Comment ?
6. Pourquoi ?
Cas d’une entreprise constatant une baisse de satisfaction client :
→ L’analyse met en évidence la nécessité d’améliorer la communication interne et le suivi logistique.
Avantages :
Limites :
La méthode QQOQCP est un outil d’analyse indispensable pour comprendre une situation dans sa globalité. En structurant la réflexion autour de six questions simples, elle permet d’obtenir une vision claire, factuelle et exhaustive d’un problème ou d’un projet.
Facile à mettre en œuvre et adaptable à de nombreux contextes, elle constitue une étape fondamentale de la démarche d’analyse et de décision en entreprise.
Le classement et la catégorisation des commentaires clients consistent à analyser, organiser et regrouper les retours des clients selon des thèmes, des critères ou des sentiments communs.
Cette démarche s’inscrit dans une logique de gestion de la satisfaction client et d’amélioration continue, en permettant d’exploiter les informations issues des avis, enquêtes ou messages recueillis par l’entreprise.
L’objectif est de transformer des données qualitatives (souvent textuelles et non structurées) en informations exploitables pour la prise de décision stratégique, marketing ou opérationnelle.
La catégorisation des commentaires clients vise à :
Les commentaires clients sont souvent nombreux et variés, issus de sources multiples : enquêtes de satisfaction, formulaires, réseaux sociaux, plateformes d’avis, e-mails, etc.
Leur classification repose sur un processus d’analyse qualitative, qui combine souvent une part de jugement humain (analyse manuelle) et une part de traitement automatisé (via des outils d’analyse de texte ou d’intelligence artificielle).
1. Collecte des commentaires
Rassembler les retours clients provenant de différentes sources : enquêtes post-achat, plateformes d’avis, réseaux sociaux, support client, e-mails, etc.
Cette étape vise à constituer une base de données représentative.
2. Nettoyage et préparation des données
Éliminer les doublons, corriger les fautes éventuelles et uniformiser les formats pour faciliter l’analyse.
L’objectif est d’obtenir un corpus clair et exploitable.
3. Définition des catégories d’analyse
Créer un système de classification adapté au contexte de l’entreprise.
Les catégories peuvent être :
4. Codage et affectation des commentaires
Attribuer chaque commentaire à une ou plusieurs catégories.
Cela peut se faire :
5. Analyse et interprétation
Étudier les tendances observées :
6. Synthèse et recommandations
Présenter les résultats de manière visuelle (tableaux, graphiques, nuages de mots, indicateurs de sentiment) et formuler des actions d’amélioration concrètes : formation du personnel, ajustement du produit, clarification des informations, etc.
Une entreprise de commerce en ligne reçoit 1 000 commentaires clients sur son site.
Après analyse :
Une analyse de sentiment montre que :
→ L’entreprise peut alors concentrer ses efforts sur l’amélioration de la logistique, tout en valorisant la qualité de ses produits.
Méthodes manuelles :
Méthodes automatisées :
Avantages :
Limites :
Le classement et la catégorisation des commentaires clients constituent une étape clé du pilotage de la satisfaction et de l’expérience client.
En structurant les retours selon des critères clairs, l’entreprise peut mieux comprendre la voix du client, repérer les priorités d’action et renforcer la qualité perçue de ses produits ou services.
Bien menée, cette démarche transforme la parole client en levier stratégique de progrès et de fidélisation.
Rendu final
L’expérience client (CX) regroupe l’ensemble des interactions qu’un client a avec une entreprise :
Elle inclut tout : site web, accueil, service client, facturation, communication, etc.
Objectif : créer une expérience fluide, agréable, cohérente et mémorable.
Avant d’agir, il faut définir une vision CX :
Exemple de vision :
“Offrir à chaque client une expérience simple, humaine et personnalisée à chaque contact.”
C’est la base de tout travail CX.
L’objectif est de visualiser toutes les étapes que traverse le client, du premier contact jusqu’à la fidélisation.
Outils utiles :
4. Collecter et écouter la voix du client
Impossible d’améliorer ce qu’on ne mesure pas.
L’idée : comprendre les attentes, frustrations et moments clés.
Ce sont les instants décisifs où l’expérience influence fortement la satisfaction :
Objectif : les renforcer quand ils sont positifs et les corriger quand ils génèrent de la frustration.
Une fois les irritants identifiés, il faut :
Astuce : prioriser les actions selon leur impact client et leur faisabilité.
Pour suivre les progrès, mesure régulièrement :
| Indicateur | Objectif |
|---|---|
| NPS (Net Promoter Score) | Mesurer la fidélité / recommandation |
| CSAT (Customer Satisfaction) | Mesurer la satisfaction ponctuelle |
| CES (Customer Effort Score) | Mesurer la facilité d’interaction |
| Taux de réclamation / résolution | Suivre les irritants |
| Taux de fidélisation / churn | Suivre la rétention client |
L’expérience client n’est pas que le rôle du service client.
Elle concerne :
Une bonne pratique :
Nommer un responsable expérience client ou créer une équipe transverse CX pour coordonner les efforts.
L’expérience client évolue avec :
les nouvelles technologies,
les comportements des consommateurs,
et la concurrence.
Donc :
Recueillir des feedbacks en continu,
Tester, ajuster,
Mettre à jour le parcours client au moins 1 à 2 fois par an.
Les clients se souviennent de comment ils se sont sentis, pas seulement de ce qu’ils ont acheté.
“On n’achète pas un produit, on achète une expérience.”
Quelques leviers émotionnels :
1. Clarifier l’objectif
Avant tout, définir pourquoi la séance a lieu.
But clair et concret : « Décider de… », « Finaliser… », « Co-construire… », etc.
Éviter les formules vagues comme « faire un point » sans préciser le résultat attendu.
Exemple :
Objectif : Valider la structure du nouveau plan de communication interne pour le lancement du produit.
2. Donner les informations pratiques
Inclure tous les détails nécessaires :
3. Préciser les participants et leurs rôles
Mentionner qui est invité et pourquoi.
Clarifier les rôles : animateur, décideur, contributeurs, rédacteur du compte rendu, etc.
S’assurer que seules les personnes nécessaires sont conviées (éviter les réunions surchargées).
4. Structurer un ordre du jour concis
Organiser les points dans l’ordre logique :
3 à 5 sujets maximum pour une séance d’1h à 1h30.
Pour chaque point : titre, durée, responsable, objectif (ex. décision, échange, validation).
Exemple :
Sujet Responsable Objectif Durée
Revue des retours clients Sophie Identifier les points à intégrer 15 min
Validation du plan d’action Marc Décision finale 30 min
5. Encourager la préparation
Indiquer clairement ce qu’on attend des participants avant la séance :
Fournir les fichiers au moins 48 h à l’avance si possible.
6. Soigner le ton et la forme
Etre clair, courtois et direct.
Utiliser un objet explicite :
« Invitation – Séance de travail sur le plan de communication (12 nov, 14h-15h30) »
Résumer en 3-4 lignes le but et l’attente principale dès le début du message.
1. Définir clairement l’objectif de la séance
C’est la boussole du PBV.
Formuler un objectif unique et mesurable, par exemple :
« Valider le plan d’action Q1 » ou « Identifier 3 pistes pour réduire les délais de production ».
Bannir les objectifs flous comme « faire le point » ou « échanger ».
2. Identifier les résultats attendus
À la fin de la séance, que doit-on avoir produit ou décidé ?
Lister 2 à 3 livrables précis :
3. Préciser les rôles
Un PBV efficace définit qui fait quoi :
Rôle Responsabilité
4. Structurer le déroulement par séquences
Chaque séquence doit avoir :
5. Gérer le temps
Chaque étape doit être timée et réaliste.
Prévoyez une marge de 5–10 % pour les imprévus.
Respecter le temps imparti renforce la crédibilité de l’animateur et l’efficacité du groupe.
6. Choisir les méthodes et outils adaptés
Selon les objectifs :
L’important est de prévoir à l’avance les supports nécessaires : paperboard, Miro, fiche Excel, etc.
7. Intégrer des règles de fonctionnement
Préciser dès le début (et dans le PBV) :
8. Prévoir la synthèse et le suivi
Le PBV doit inclure un temps de clôture pour résumer :
Le guide du Canton de Vaud pour les PV
Phase 1 : Divergence (production libre)
Phase 2 : Regroupement / tri
Phase 3 : Convergence (sélection)
4. Rôle clé de l’animateur
5. Favoriser l’expression de tous
6. Clôturer efficacement
7. Après la séance
Miro — Mind-map & tableau collaboratif
MindMup — Mind mapping simple
Whimsical — Mind-map + collaboration rapide
Il y a une “journée client” (day in the life) et un “parcours client complet” (customer journey) — et ils ne couvrent pas la même échelle de temps
Durée : tout le cycle d’achat et d’usage (ex : de la prise de conscience à la fidélisation)
But : analyser les étapes, émotions, canaux et points de friction
Exemple : achat d’une formation
Avant de commencer à dessiner :
Objectif : pourquoi fais-tu cette journée client ? (ex : améliorer un parcours d’achat, comprendre les points de friction, concevoir une nouvelle expérience…)
Profil client : qui est la personne représentée ? (persona)
Contexte : quel service, produit ou canal est concerné ? (en ligne, en magasin, après-vente…)
Crée un persona détaillé :
Âge, profession, objectifs
Besoins, motivations
Frustrations ou freins
Attentes vis-à-vis de ton service
Exemple : “Sophie, 35 ans, veut acheter un vélo électrique facilement sans passer des heures à comparer.”
Divise la journée (ou le parcours) en phases clés :
Prise de conscience (je découvre le besoin)
Recherche d’informations
Décision / achat
Utilisation / expérience
Fidélisation / recommandation
Chaque étape peut correspondre à un moment de la journée si tu fais un “day in the life” (ex : matin → lecture d’un mail ; midi → visite du site ; soir → achat).
Pour chaque étape :
Quels canaux utilise le client ? (site web, appli, appel, magasin…)
Quelles interactions a-t-il avec ton entreprise ?
Quels émotions ou ressentis éprouve-t-il à ce moment ?
Exemple :
Étape : Achat → Canal : site e-commerce → Ressenti : frustration car la page met du temps à charger.
Ajoute :
Une courbe émotionnelle (satisfaction / frustration)
Les points de friction
Les opportunités d’amélioration
Cela donne un “journey map” claire, souvent sous forme de tableau ou de frise chronologique.
Tu peux la dessiner à la main, ou utiliser des outils :
Miro, Mural, Figma, Notion, UXPressia, Smaply
Structure typique :
| Étape | Action client | Point de contact | Émotion | Opportunité |
|---|
Une fois dessinée :
Partage-la avec ton équipe CX / marketing / produit
Identifie les moments clés à améliorer
Crée des initiatives concrètes pour chaque point faible
Le Net Promoter Score (NPS) est un indicateur de satisfaction et de fidélité client.
Il mesure la propension d’un client à recommander une marque, un produit ou un service à d’autres personnes.
“Sur une échelle de 0 à 10, quelle est la probabilité que vous recommandiez notre entreprise à un ami ou un collègue ?”
Les réponses sont ensuite regroupées en 3 catégories :
Le score est donc exprimé entre –100 et +100 :
< 0 → plus de détracteurs que de promoteurs → expérience à améliorer.
0 à 50 → expérience correcte mais perfectible.
50 → excellente expérience client et forte fidélité.
Le NPS est simple, rapide et corrélé à :
C’est un indicateur central dans de nombreuses stratégies CX.
§Le “point de vérité” (moment of truth) est un concept central en expérience client (CX).
Un point de vérité est un moment clé du parcours client où le client vit une expérience qui influence fortement son opinion sur la marque — positivement ou négativement.
C’est un instant où “tout se joue” : la perception de la marque peut s’améliorer, se détériorer… ou se consolider.
Chaque interaction n’a pas le même poids.
Certaines étapes du parcours client sont critiques émotionnellement : elles vont déterminer la confiance, la fidélité ou la déception du client.
Ces moments sont donc des leviers puissants pour améliorer la satisfaction et la rétention.
| Contexte | Point de vérité | Ce qui se joue |
|---|---|---|
| E-commerce | Le moment où le client reçoit son colis | Qualité de l’emballage, respect du délai, effet “waouh” ou frustration |
| Salle de sport | L’accueil lors de la séance d’essai | Sentiment de bienvenue, clarté des infos, ambiance |
| Formation en ligne | La première connexion sur la plateforme | Facilité d’accès, clarté du contenu, confiance dans l’accompagnement |
| Banque / assurance | La gestion d’un problème ou sinistre | Réactivité et empathie du service client = confiance ou rupture |
Certains experts distinguent plusieurs niveaux de points de vérité :
Zero Moment of Truth (ZMOT)
→ Le moment où le client fait ses recherches en ligne avant d’interagir.
(Ex. : lecture d’avis Google ou comparatifs)
First Moment of Truth (FMOT)
→ Le moment où le client voit le produit / service pour la première fois.
(Ex. : la page d’accueil, la vitrine, la démonstration)
Second Moment of Truth (SMOT)
→ Le moment où le client utilise réellement le produit ou service.
(Ex. : essai, livraison, première utilisation)
Ultimate Moment of Truth (UMOT)
→ Quand le client partage son expérience (avis, recommandation, bouche-à-oreille).
| Élément | Description |
|---|---|
| Définition | Interaction décisive qui influence durablement la perception du client |
| Objectif | Créer des émotions positives et renforcer la confiance |
| Impact | Fidélisation, recommandation ou au contraire, perte de confiance |
| Bon réflexe CX | Identifier ces moments clés dans le parcours et les rendre exceptionnels |